Michel Nicolas, professeur à l'Université de Haute Bretagne, auteur d'ouvrages de référence sur l'Histoire du mouvement breton, évoque dans ce livre, l'étonnant bouillonnement qui a marqué la Bretagne, depuis les années 1980. Il s'est traduit par une ré-appropriation pour beaucoup de Bretons de leur patrimoine culturel (langue bretonne, musique et danses traditionnelles, histoire, environnement...). Cette renaissance ne s'est pas traduite par des bouleversements politiques radicaux mais par des inflexions qui ont vu des majorités modérées accéder aux demandes des revendications perçues comme légitimes aujourd'hui telles la signalisation bilingue des panneaux routiers, le soutien financier aux écoles bilingues (Diwan, Diyezh, Dihun), l'aide aux associations culturelles bretonnes...
La floraison d'événements festifs (Vieilles charrues, Festival interceltique...) aux retombées économiques indéniables a suscité l'intérêt des entrepreneurs qui ont compris que le label Produit en Bretagne faisait vendre. Fini le complexe de Bécassine ! Aujourd'hui on affiche sa "bretonnitude". Tels A l'aise Breizh, ou la Freizh de Plougastel de Savéol.
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