N°26 : Phares du Ponant

N°26 : Phares du Ponant

Daniel Collet
Dès l’Antiquité, des tours à feu jalonnaient les côtes de Basse Egypte. La plus célèbre fut celle d’Alexandrie, bâtie au IIIe siècle avant J.C., sur l’île de Pharos. Sur cette tour de marbre blanc, l’une des sept merveilles du monde, un feu était entretenu en permanence.

Sa clarté la nuit, sa fumée le jour, guidaient les navigateurs. La tour a disparu mais son nom est resté : Pharos – phare. La présence de tours à feu – tour-tan en breton- sur les côtes armoricaines est probablement très ancienne, en raison des dangers du littoral et de l’importance du trafic maritime dès l’Antiquité. Le feu permanent le plus anciennement attesté à ce jour est celui de l’abbaye de Saint-Mathieu qui, dès le XVe siècle, indiquait l’entrée du goulet menant à la rade de Brest.

A partir du XVIIe siècle, un véritable réseau d’éclairage des côtes occidentales de la Bretagne est progressivement mis en place. En effet, les mille et un pièges de l’Iroise, de la Chaussée de Sein aux parages d’Ouessant menacent les navires qui empruntent l’une des principales voies maritimes des temps modernes.

Au XIXe siècle, le réseau s’étoffe et se perfectionne avec la création d’un service des phares par Napoléon en 1806, et l’invention du système de lentilles à échelons par Augustin Fresnel en 1821. Aujourd’hui, les phares du ponant constituent l’un des réseaux les plus denses du monde. Saint-Mathieu, le Stiff, Créac’h, Ar Men, Kéréon, Eckmühl sont autant de phares mythiques que Daniel Collet évoque dans son ouvrage consacré à l’éclairage des côtes du Finistère de 1690 à 1920.

Date de parution : janvier 1993
ISBN : 2-903313-54-7
Nombre de pages : 84 pages
Format : 22,0 x 20,0 cm, couverture souple, impression couleurs

Le prix initial était : 9,15 €.Le prix actuel est : 8,69 €.

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